Les reptiles et amphibiens

La Cistude d’Europe – Emys orbicularis

Tortue d’eau douce vivant de façon naturelle en France. Jusqu’au XIXème siècle, elle a occupé de grands territoires dans toute l’Europe, la Russie et la côte nord africaine. Aujourd’hui, elle est en déclin dans toute son aire de répartition et occupe des zones moins étendues. Cette régression en fait maintenant une espèce menacée qui est protégée par la loi.

La tête, le cou, les pattes et la queue sont noirs ponctués de tâches jaunes. Les pattes sont palmées, avec de fortes griffes qui facilitent les déplacements dans l’eau comme sur terre. La carapace est ovale et peu bombée, de couleur vert olive à noir, fréquemment ornée de points ou stries jaunes. La face ventrale, appelée plastron, est plutôt claire avec quelques motifs noirs. La taille de la carapace peut aller jusqu’à 20 cm pour les femelles, seulement 16 cm pour les mâles.

C’est un animal très discret et craintif. Il recherche des milieux où le dérangement par l’Homme est faible et dont la végétation en berge garantit une certaine sécurité face aux prédateurs terrestres. Lors de leurs bains de soleil réguliers, les cistudes plongent à l’eau au moindre danger.

La Cistude est en partie charognarde : elle mange les animaux morts avec une préférence pour les poissons ; mais elle se nourrit aussi d’animaux vivants comme les vers, les mollusques, les insectes aquatiques et les crustacés. La Cistude participe ainsi à l’équilibre écologique des zones humides.

[ Source : Conservatoire d’espaces naturels Languedoc Roussillon ]

La Rainette verte – Hyla arborea

La rainette verte mesure 3 à 6 cm. Leurs pattes dont les doigts possèdent des disques adhésifs leur servent à grimper sur toutes les surfaces, même celles qui sont lisses et verticales. Elles sont également très bonnes en saut. En période caniculaire elles rejoignent une cavité souterraine. Elle affectionne les mares à végétation touffue. Surtout nocturne, elle capture insectes volants : mouches, moucherons, et autres proies diverses.

S’accommodant de milieux variés, elle se fait remarquer dès le mois d’avril et jusqu’au début de l’été, par son chant puissant, plus rapide que celui de la Rainette méridionale, d’autant plus audible de loin qu’elle chante en chœur.

[ Source : Poitou-Charentes Nature ]

Couleuvre d’esculape – Zamenis longissimus

La couleuvre d’esculape mesure environ 1,5 m et peut atteindre 2 m. Généralement sa coloration est d’un brun-vert olivâtre plus ou moins foncé, luisant, plus clair vers l’avant, très souvent piquetée d’un fin réseau de points blancs. Le flanc et ventre typiquement jaune citron ou verdâtre uniforme. 

Elle fréquente les bosquets, lisières, prairies, lieux arides ensoleillés, coteaux rocheux et rocailleux, et murailles en ruine. Bonne grimpeuse, on peut très bien la voir aussi dans les charpentes et dans les arbres. Elle est présente un peu près partout en France.

Elle est ovipare et elle s’accouple fin mai ou juin, la ponte a lieu quelques semaines plus tard (5 à 8 œufs). L’éclosion s’effectue en septembre, les nouveaux-nés mesurent alors 23 à 25 cm. Sensible à la chaleur excessive et au froid, elle disparaît de bonne heure à l’automne et ne sort qu’au milieu du printemps.

La couleuvre d’esculape mange des micro-mammifères, des lézards, des oiseaux et leurs œufs, des insectes…

[ Source : Serpents de France ]