L’Écureuil roux – Sciurus vulgaris

L’écureuil roux, rongeur forestier, occupe une grande variété d’habitats en France, tant en zones continentales, océaniques que méditerranéennes : forêts de conifères, forêts de feuillus, jardins à proximité d’un massif forestier…
Arboricole, sa morphologie est caractérisée par une longueur de corps de 20 à 25 cm, une queue en panache de 15 à 20 cm qui lui sert de balancier lors de ses déplacements dans les arbres. Capable de distinguer les couleurs, contrairement à la plupart des mammifères, il dispose également d’un odorat développé, indispensable pour retrouver ses provisions cachées dans la litière.
L’écureuil roux est un animal solitaire, excepté durant la période de reproduction. Son organisation sociale est fondée sur une hiérarchie de dominance entre mâles et femelles, et entre individus de même sexe. Il ne défend pas de territoire. Il fréquente un secteur appelé domaine vital où les individus cohabitent. Sa superficie varie en fonction du type d’habitat, de la distribution de la nourriture et du sexe des individus : entre 2 et 20 ha généralement pour les femelles et entre 5 et 30 ha pour les mâles.
L’Écureuil roux est diurne, contrairement à la plupart des rongeurs, et comme la grande majorité des écureuils arboricoles. Il est actif du lever du jour au coucher du soleil. Son rythme d’activité est variable selon les périodes de l’année, avec un pic principal en fin de matinée en hiver, et deux pics aux autres saisons, un à l’aube et un avant le coucher du soleil. Ces pics sont plus prononcés en été, saison durant laquelle il est peu actif en milieu de journée, rejoignant son nid, ou somnolant sur la branche d’un arbre.
Omnivore opportuniste, l’Écureuil roux adapte son alimentation aux disponibilités en nourriture, l’alimentation constituant 60 à 80% de son activité selon les saisons. Au cours de l’automne et en hiver, il se nourrit principalement de fruits d’arbres : graines de conifères, faînes, châtaignes, glands, noisettes, noix…, mais aussi de champignons, de l’écorce des arbres et de bourgeons. Au printemps et en été, son régime est diversifié : baies, fleurs, jeunes pousses d’arbres, fruits à pulpe (cerise par exemple), invertébrés (insectes, escargots), et occasionnellement œufs et oisillons.
[ Source : Muséum National d’Histoire Naturelle ]
Hérisson d’Europe – Erinaceus europaeus

Le hérisson a une silhouette ronde se terminant par un museau pointu. Son dos, ses flancs et son front sont recouverts de piquants bruns avec de fines extrémités blanches et mesurant entre 2 et 3 cm de long. Le reste du corps est recouvert de poils brun-gris. Il est difficile de différencier le mâle de la femelle.
Il est surtout actif au crépuscule et la nuit et observable du printemps à l’automne lorsque la température dépasse les 10 degrés. Il tombe entre en léthargie en hiver mais se réveille au moins une fois pour changer de nid. Le hérisson s’accouple d’avril en septembre. La femelle met bas, dans un nid, six à sept semaines plus tard de 2 à 7 jeunes. Il est assez solitaire et se roule en boule à la moindre alerte pour se protéger des prédateurs en présentant que ses piquants.
Il est présent en Europe de l’ouest et se retrouve dans des habitats très variés. Il fréquente aussi bien la ville que la campagne à condition qu’il puisse trouver des abris et de la nourriture (insectes, escargots…)
[ Source : Inventaire National du Patrimoine Naturel ]